Dures les pierres du chemin Mais tel un marin Tu portais ta foi Comme un fanal Dans la passe étroite de la vie. Tu survécus à la tempête Où tant des tiens furent emportés Mais le syndrome du survivant Te rattrapa Te submergea Qui t’en voudra ? Je suis certain Que le chœur des anges T’accueillit comme il se doit En musique Ce baume de l’âme Que ta quête spirituelle Partagea Dans les affres qui t’assaillaient Tu pensais à tous ceux Qui n’ont pu suivre Leur chemin de vie Ta présence est leur trace Voilà pourquoi Nous élevons ce monument
Pour eux À travers toi,
Komitas
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