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Par Joe Kovacs, le 10 mars 2006
Source: http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=49203
Traduction Louise Kiffer
Image Satellite de l'« anomalie de l'Ararat » prise par le satellite QuickBird de
DigitalGlobe en 2003 et rendue aujourd'hui publique pour la première fois.
( Crédit photographique: DigitalGlobe)
Une nouvelle image digitale, en haute résolution de ce qu'il est convenu d'appeler "l'anomalie de l'Ararat" a ranimé l'intérêt pour la chasse à l'Arche de Noé.
L'anomalie, située au coin N.O. du Mont Ararat en Turquie Orientale, a été sous investigation depuis des années par des chasseurs de l'arche, mais elle est restée inexplorée, à cause du gouvernement de Turquie qui n'accorde aucune autorisation d'expédition scientifique en vue d'explorer le site.
Mais le détail révélé par la nouvelle photo du satellite DigitalGlobe's Quick Bird a mis de nouveau en émoi l'homme à la barre à la recherche de la preuve.
"J'ai retrouvé mon optimisme…de même que mon envie de continuer à inciter la communauté intellectuelle à ne plus considérer comme confidentiel le type d'imagerie le plus définitif" dit Porcher Taylor, professeur associé d'études paralégales à l'Université de Richmond – Space.com
Depuis plus de trois décennies, Taylor a été un analyste de sécurité nationale et a aussi été directeur associé pendant cinq ans au Centre pour les Etudes Stratégiques et Internationales à Washington, D.C.
« J'appelle cela mon projet d'archéologie satellite », dit Taylor.
Space.com relate que le projet a réuni les ressources photographiques de QuickBird avec celles de GeoEyes's Ikonos spacecraft, Canada's Radarsat 1, de même que les images aériennes qui ne sont plus considérées comme confidentielles et les images satellite photographiées par les services secrets U.S.
Alors qu'il est tout à fait possible que l'objet de son intérêt puisse être une simple crête de roc, de neige et de glace, Taylor dit qu'il y a aussi une chance que cela puisse être un objet fait de main d'homme.
« Je n'avais pas d'idée préconçue, ni de programme sur ce que je cherchais, lorsque j'ai commencé cela en 1993 » dit-il. « Je soutiens que si ce sont les restes de quelque chose fait de main d'homme, et potentiellement nautique, alors ce serait quelque chose qui pourrait avoir des proportions bibliques ».
L'anomalie reste installée confortablement dans la glace à une altitude de
4663 m, et Taylor dit que d'après les photos le rapport de la longueur à la largeur pourrait bien être de 6 : 1 comme cela est indiqué dans le Livre de la Genèse.
L'U.S.Air Force a pris les premières photographies du site du Mt Ararat en 1949. Les images révélaient soit-disant ce qui semblait être une structure couverte de glace, mais elles ont été gardées pendant des années dans un dossier confidentiel étiqueté « Anomalie de l'Ararat ».
La nouvelle image fut réellement prise en 2003, mais n'avait jamais été révélée au public jusqu'à ce jour.
A-t-on fait fausse route ?
Certains pensent que c'est l'Arche de Noé déjà trouvée
sur une montagne près du Mt Ararat.
Crédit photographique: Wyattmuseum.com
Pendant ce temps, d'autres pensent que l'Arche de Noé a déjà été trouvée, et que des touristes peuvent vraiment la visiter sur une montagne près de l'Ararat.
Feu Ron Wyatt, dont la Fondation basée dans le Tenessee, Wyatt Archeological Research, prétendait que l'arche se trouvait à Dogubayazit en Turquie, à environ 18 à 24 km de l'Ararat, et faisant remarquer que la Genèse affirme que l' arche reposait "sur les montagnes de l'Ararat" et non pas la montagne.
Le site web de Wyatt est rempli de photos sur place et de cartes de promotion de ce cas, avec des preuves physiques comportant des scanographies radars de cloisons sur le soi-disant vaisseau, de bois de pont et de rivets de fer, et de grandes pierres à "drague", censées avoir été utilisées comme des sortes d'ancres, et même quelques poils d'animal à l'intérieur, provenant peut-être d'un grand chat, comme un lion ou un tigre.
Un déluge de doutes
Est-ce là le poil d'un grand chat
à bord de l'Arche de Noé ?
(photo: Richard Rives, Wyattmuseum.com)
On n'a pourtant pas manqué de critiques, aussi bien des milieux scientifiques que chrétiens, qui pensaient que le site de Dogubayazit était erroné.
Lorence Collins, un professeur de géologie en retraite, de l'Université d'Etat de Californie, Northridge, se joignit à feu David Fasold, ex-adepte du site de Wyatt, pour écrire un résumé scientifique déclarant que l'endroit est un :faux ».
« Les preuves des examens microscopiques et des analyses de photos démontrent que l'arche présumée près de Dogubayazit est une formation rocheuse tout à fait naturelle » disait l'article de 1996 publié dans le journal de Geoscience Education. « Cela ne peut pas avoir été ni l'Arche de Noé ni même un objet fait de main d'homme. On ne comprend pas pourquoi les premiers enquêteurs l'ont identifié à tort ».
Les réponses dans le site Web de la Genèse fournissent un rapport approfondi essayant de discréditer toute validité au site de Dogubayazit, et concluent en déclarant:
« En tant que Chrétiens, nous devons toujours accorder un soin particulier aux déclarations qui sont faites, quels que soient ceux qui les font, et toutes les déclarations doivent toujours être soumises à un examen scientifique des plus rigoureux. Si cela était arrivé ici, et particulièrement si les contrôles scientifiques dirigés par des professionnels hautement qualifiés, utilisant des instruments sophistiqués, avaient fait l'objet d'une plus vaste publicité, et leurs résultats signalés, alors ces déclarations n'auraient jamais reçu l'immense crédibilité qu'elles ont eue ».
Les officiels de Wyatt Archaeological Research ne sont pas du tout impressionnés face à de telles critiques.
« Le site…est réellement quelque chose que vous devriez aller voir.. Ce n'est pas une histoire à dormir debout, mais quelque chose qui est vraiment là-bas » dit le président Richard Rives. « C'est un "objet en forme de bateau" composé de matériaux contenant du carbone organique qui est ce que l'on trouve dans le bois pétrifié…
Alors qu'il est nécessaire de faire davantage de recherches sur le site, il y a un nombre important de preuves indiquant que le site de Wyatt n'est pas un objet naturel…
Aujourd'hui, tout le monde veut nous dire ce qu'il faut en penser. Nous, à la Recherche Archéologique de Wyatt, ne faisons pas cela. Nous présentons seulement les preuves que nous détenons, et laissons chacun prendre sa décision personnelle ».
Dans les deux testaments, l'Ancien et le Nouveau, la Bible parle de Noé et de son Arche, et Jésus Christ ainsi que les apôtres Paul et Pierre font tous référence au déluge de Noé en tant qu'événement historique réel.
' L'Arche de Noé'
par l'artiste de Pennsylvanie Edward Hicks, 1846
D'après la Genèse, Noé était un homme intègre qui avait reçu de Dieu des instructions pour construire un grand vaisseau pouvant contenir sa famille et de nombreuses espèces animales, car un déluge massif allait survenir pour purifier le monde devenu corrompu.
La Genèse 6:5 déclare: « Et Dieu vit que la méchanceté de l'homme était grande sur la terre et que toutes les pensées de son cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal »
Dieu dit à Noé de faire monter à bord sept couples de chacun des animaux « purs » – c'est-à-dire ceux qu'il était permis de manger – et deux des espèces « impures ». (Genèse 7:2)
Quoique la Bible dise qu'il a plu pendant 40 jours et 40 nuits, elle mentionne aussi que « les eaux furent hautes sur la terre pendant cent cinquante jours ».
L'arche « s'arrêta » sur les montagnes de l'Ararat, mais il se passa des mois avant que Noé et sa famille – sa femme, ses trois enfants et les femmes de ses enfants – avant qu'ils eussent la possibilité de quitter l'arche et de commencer à repeupler le monde.
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Joe Kovacs est rédacteur en chef de WorldNetDaily.com
