AHMAT NOURIZADE
Ahmat Nourizadé est né en
1951 en Iran, d’une famille iranienne.
Dès son plus jeune âge, il
a eu des camarades arméniens, grâce auxquels il a aimé la langue arménienne et a
appris à la parler couramment. Il a suivi les cours de la poétesse Archalouys
Babayan, et s’est familiarisé avec son alphabet et son écriture. Puis, de façon
autodidacte, il a appris la langue littéraire et s’est mis à étudier les oeuvres
des poètes, qu’il a ensuite traduites en persan. Ces traductions ont d’abord été
récitées lors de fêtes littéraires, et plus tard publiés dans des livres.
Ahmat Nourizadé est l’un
de ces êtres tout à fait exceptionnels qui aujourd’hui parle et écrit en Grabar
(la langue classique littéraire), en arménien oriental et en arménien
occidental. Il a un vocabulaire très riche. Il a également un grand nombre de
livres écrits en persan sur les
Arméniens et la
littérature arménienne. Il a rédigé et traduit plus de dix livres, et publié des
dizaines d’articles entièrement consacrés à la littérature et à la culture
arméniennes. Depuis plus de trente ans, il travaille à faire connaître la
culture et la littérature arméniennes en Iran.
Ahmat Nourizadé, au cours
de dix années de labeur a étudié et traduit les œuvres de plus de 75 poètes
arméniens, qui sont réunies en un gros volume de 1200 pages intitulé « 100 dari
hay panasdeghdzoutioun » (100 ans de poésie arménienne ».
Dans ce volume sont
mentionnés notamment des écrivains d’Istanbul : Zahrad, et les poèmes de
Khrakhouni et Ikna Sariaslan.
Nourizadé raconte qu’un
célèbre auteur iranien ayant lu son livre a exprimé son admiration en ces
termes : « Je connaissais parfaitement
ce petit pays notre
voisin, mais je ne savais pas qu’il possédait une littérature aussi grandiose »
Ce livre étant complètement épuisé
aujourd’hui est introuvable sur place, mais il est utilisé à la faculté d’arménologie
de Téhéran.
Il comporte un petit
supplément écrit en arménien « Bonjour, les Arméniens !» qui réunit les premiers
poèmes écrits. Parmi ceux-ci, « Massisse sar tché » (Le Massis n’est pas une
montagne) se fait remarquer particulièrement par sa beauté.
Parmi les traductions
effectuées par Ahmat Nourizadé, citons également : « Hayastani badmoutioun yev
mchagouyt » (histoire et culture de l’Arménie), « Amalia », « Khntsori
Aïkin » (le verger de pommes) « Antsrév » (Pluie), et bien
d’autres morceaux.
Pour son précieux et grand
travail sur la littérature et la culture arméniennes, il a reçu au Liban, en
l’an 2000, le prix du concours littéraire « Garbis Papazian », et en 2001, il a
reçu des mains du Président de la République arménienne Robert Kotcharian la
médaille « Movses Khorénatsi »
Ces réunions
enrichissantes ont créé une vive animation parmi la communauté culturelle, qui a
hautement apprécié son travail et l’a chaleureusement félicité.
Haroutioun Tertsaguian
« Marmara, 8 mai 2003 »
(Traduction Louise Kiffer)
N. B. Ahmat Nourizadé a
été interviewé récemment dans le journal « Alik »
Ces interviews peuvent
être lus en arménien dans les sites suivants :
http://www.alikonline.com/files/2003/nov/22/22D04.htm
http://www.alikonline.com/files/2003/dec/31/31E02.htm
Ces interviews peuvent être lus en arménien dans les
sites suivants :
http://www.alikonline.com/files/2003/nov/22/22D04.htm
http://www.alikonline.com/files/2003/dec/31/31E02.htm
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